Assessment of pesticide usage, phytosanitary practices and risks associated with pesticide use by farmers in Cameroon: A comprehensive literature review

GAUTIER NERLUS SOPKOUTIE KENGNI 1*, JOSEPH FOVO DJEUGAP 1, ABUKARI WUMBEI 2, PIETER SPANOGHE 3 and JOSEPH HUBERT GALANI YAMDEU 4* 

1 Plant pathology and agricultural zoology research unit (UR-PHYZA), Faculty of Agronomy and Agricultural Sciences, University of Dschang, PO Box 222, Dschang, Cameroon.

2 Institute for Interdisciplinary Research, University for Development Studies, PO Box TL1350, Tamale, Ghana.

3 Department of Plants and Crops, Faculty of Bioscience Engineering, Ghent University, Coupure Links 653, 9000 Ghent, Belgium.

4 Section of Natural and Applied Sciences, School of Psychology and Life Sciences, Canterbury Christ Church University, Canterbury, CT1 1QU, United Kingdom.

*Corresponding Authors: gautier.sopkoutie@univ-dschang.org; joseph.galaniyamdeu@canterbury.ac.uk

Received: 09 Sep 2024, Reviewed: 29 Oct 2024, Revised: 12 Nov 2024, Accepted: 23 Nov 2024, Published: 23 Dec 2024

ABSTRACT

Studies have explored Cameroonian farmers’ use of synthetic pesticides for pest and disease control during crop production and postharvest. Given reports of pesticide poisoning and high residue levels in Cameroonian food products, a comprehensive overview of pesticide practices among smallholders is essential. This review aims to assess current practices and factors influencing farmers’ phytosanitary behaviors in Cameroon. Data were compiled and analyzed from 27 peer-reviewed articles found through online databases. Results indicate insufficient knowledge, lack of training, and non-compliance with recommended doses (81% on average), application frequency (93.4%), and manufacturer guidelines (87%). Additionally, 75% of farmers do not use personal protective equipment (PPE), with higher education levels linked to better PPE use. Between 11% and 60% of farmers engage in unsafe practices, such as talking, singing, or eating during pesticide application; 74% ignore preharvest intervals, and half store pesticides in the house where they live. Concerning disposal, 44% discard empty containers on fields, while 17% reuse them, sometimes for food or water. This review identified 24 acute toxicity symptoms, including cramps (71%), pruritus (66%), thirst (54%), abdominal pain (42%), and chronic issues like reproductive toxicity (19%) and cancer (5%). In conclusion, this review reveals significant gaps in phytosanitary practices, impacting health, environmental safety, and consumer exposure, emphasizing the need for better farmer training and stronger pesticide regulation in Cameroon.

Keywords. Toxicity, Environment, Pesticide application, Knowledge, Cameroon.

RÉSUMÉ

Des études ont examiné l’utilisation de pesticides de synthèse par les agriculteurs camerounais pour la gestion des ravageurs et des maladies durant la production et la post-récolte. Face aux rapports d’intoxication par pesticides et aux niveaux élevés de résidus dans les aliments au Cameroun, une vue d’ensemble des pratiques phytosanitaires des petits exploitants est essentielle. Cette revue vise à évaluer les pratiques actuelles et les facteurs influençant les comportements phytosanitaires des agriculteurs au Cameroun. Les données de 27 articles évalués par des pairs, obtenus via des bases de données en ligne, ont été compilées et analysées. Les résultats révèlent une connaissance insuffisante, un manque de formation et une non-conformité aux doses recommandées (81% en moyenne), à la fréquence d’application (93,4 %) et aux instructions des fabricants (87 %). En outre, 75 % des agriculteurs n’utilisent pas d’équipement de protection individuelle (EPI), bien que les niveaux d’éducation plus élevés favorisent son usage. Entre 11 % et 60 % des agriculteurs adoptent des pratiques dangereuses, comme parler, chanter ou manger lors de l’application des pesticides; 74 % ne respectent pas le délai avant récolte, et la moitié stocke les pesticides à domicile. Quant à l’élimination, 44 % jettent les contenants vides dans les champs, et 17 % les réutilisent, parfois pour des aliments ou de l’eau. Cette revue recense 24 symptômes d’intoxication aiguë, dont des crampes (71 %), prurit (66 %), la soif intense (54 %) et douleurs abdominales (42 %), ainsi que des effets chroniques tels que la toxicité reproductive (19 %) et les cancers (5 %). En conclusion, cette revue souligne des lacunes critiques dans les pratiques phytosanitaires, impactant la santé, la sécurité environnementale et l’exposition des consommateurs, et recommande une formation accrue et une réglementation renforcée des pesticides au Cameroun.

Mots-clés : Toxicité, Environnement, Application des pesticides, Connaissances, Cameroun.

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